
Si dans les deux premiers tomes on se marre en suivant Spider se défonçant à tout et n'importe quoi, balaçant ça et là ses éditos-flingueurs, la série prend un tournant beaucoup plus sérieux à partir du tome 3, où Spider s'attaque au président des états-unis. "Gary Callahan enregistre ce matin la plus faible cote d'impopularité pour un président en exercice depuis que le président Rodham a été surpris à fister des châtons dans les rues de Brooklyn".
Dans le tome 4, exit les défoncent à tout va, l'alcool et la baise. Spider va mal. Ses narines n'arrêtent pas de pisser l'sang et il doit accomplir son ultime mission : avoir la tête du Sourire, président des états-unis. Bien sûr, il s'est fait virer du Word. Mais à trouver très vite un moyen alternatif : le Trou, webzine qui ne cesse de changer de webcanaux, si bien qu'il est introuvable. Et c'est une véritable chasse au Spider qui est lancée, toujours accompgnée de ses "deux sordides assistantes". Pendant ce temps, tous les médias finissent d'être mis sous contrôle par le pouvoir : "Je soutiens la liberté de paroles, clairement. Mais tout aussi clairement, toute chose doit être savourée avec modération. C'est une idée que nous devons communiquer avec force à tous les médias". Et Spider cherche sa solution entre les gamins-prostitués de la Ville et les fous qui jonchent les rues.
En Lisant les aventures de Spider, on ne peut s'empécher de faire le parallèle avec Denis Robert, lamentablement lynché avec l'affaire Clearstream, et Le Monde. "achetez votre exmplaire du Word. Extra, extra. Lisez un journal de merde qui a perdu ses couilles". Car Transmetropolitan pose avant tout le problème du journalisme d'investigation, de la liberté de parole et du contrôle des médias par le pouvoir établi. Denis Robert, le Spider Jerusalem soft. Ouais.

1 commentaire:
ouh la la, je ne savais pas qu'il était déjà sorti!!!!
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