vendredi 28 mars 2008

Que du futile...

On ne retiendra rien du voyage "politique" de Tasrko en Angleterre. Ce fut un immense vide politique, entre bonnes manières et discours appris par coeur, ce qu'il faut en fait pour faire plaisir aux journaux et au peuple.
Par contre l'histoire retiendra la "beauté" de Carla, le visage de Carla, les jambes de Carla, le cul de Carla, et plus si affinités. Carla à la sauce Kennedy...que du futile. Si Tsarko se tappait un thon, il se serait fait piler la tête en Angleterre et on lui aurait chié dans la gueule. Mais comme il se tape une poulette propre sur elle (mais en dedans, il reste des traces...), tout va bien. Il parait que Carla a fait honneur à notre pays?? Putain, quelle blague. S'il suffit de se poudrer le nez et de se tapper tout le showbizz pour faire honneur à notre beau pays, fallait le dire...
La société est devenue petit à petit véritablement pornoïde. Seule l'apparence est prise en compte. Peut importe l'intégrité des gens, leurs intelects. Peut importe que tu sois le dernier des petits fachos, du moment que tu baises qui il faut au moment où il faut.



Nul doute qu'après cette séance, un énorme gangbang a eu lieu entre la reine Carla et les journalistes. A vomir.

jeudi 27 mars 2008

La classe...

Par Zigonet Zigonet.com - Jeudi 27 mars, 11h43

Une patiente allemande, qui devait se faire opérer de la jambe dans un hôpital de Bavière, a finalement reçu... un nouvel anus!
Voilà qui ne va sûrement pas arranger son affaire... Les médecins allemands en charge de l'opération ont tout simplement inversé les dossiers des deux patients. La personne qui devait se faire opérer du sphincter n'a donc pas reçu l'intervention qu'elle attendait.
Notre allemande a donc logiquement décidé de porter plainte contre l'hôpital, tout en se faisant opérer dans un autre établissement.
Elle peut au moins se satisfaire d'avoir un anus tout neuf !

lundi 24 mars 2008

dimanche 23 mars 2008

Gare aux moutons...

Il ne faut pas jouer les apprentis-généticiens avec les moutons...celà peut se révéler problématique. Henri, atteint de bovinophobie, décide un jour de retourner à la ferme familiale 15 ans après la mort de son père. Là, il découvre que son franchin (qui a pris la relève de leur père) tripatouille génétiquement les moutons pour, entre-autres, obtenir une laine merveilleuse. La généticienne en chef est bien connue pour ses travaux foireux précédents, sur des sangsues. Ajoutez à ça des écolos-beatnik-révolutionnaires adeptent de la zen-attitude , et vous obtiendrez Black Sheep. C'est bourré d'humour, on se marre, ça saigne un peu et c'est excellent.

dimanche 16 mars 2008

Freaks of the heartland...

J'ai trouvé ce comics absolument par hasard. J'ai accroché sur la couverture (qui est découpée au niveau du perso. central, mais celà ne se voit pas sur la photo). Et en feuilletant rapidement j'ai encore davantage accroché. L'univers graphique est génial et contribue en grande partie à l'atmosphère lourde, presque suffocante de la bd. C'est ce que je pourrai appeler une bd d'ambiance.
C'est une histoire fantastico-noire bien frappée, un one-shot en plus. Dans un village paumé de l'Amérique profonde (début des années 20 je pense), les villageois traîne une malédiction de tous les diables. En effet, ils prennent bien soin d'enfermer à double tours dans leurs caves certains enfants nés avec des malformations, et qui ont semble-t-il quelques pouvoirs. Mais point de supers héros, attention. Et en plus ces enfants sont nés la même semaine. Alors ça flippe grave, au village, et on éssaie d'oublier. Jusqu'au jour ou Trevor, le frère d'un des affreux gamins, décide de libérer son frangin, et par la suite les autres bambino. Et de les protéger car bien sûr ces ploucs de villageois ne vont pas laisser faire et vont sortir leurs 22 long rifle.
Au final, on n'apprendra rien de l'histoire du village et des gamins, ce qui apporte encore plus d'interêt à ce comics. Mais il y a un je-ne-sais-quoi qui manque, j'ai pas réussi à trouver, pour faire passer ce comics de très bien à grandiose. Peut-être la brieveté de la bd.
En tous cas, les amateurs de Stephen King vont vraiment apprécier.
Petit apperçu :



Into the wild...

Ce film est vraiment bouleversant
(si on fait abstraction du débat entre la fiction et la vraie histoire)

jeudi 13 mars 2008

Damnation...

Ho oui, flagellez-moi en place publique, je le mérite!! Car ce soir, pendant au moins 5 minutes, j'ai regardé la Nouvelle Star. Que ce soit clair entre nous : oui, il m'est arrivé les années passées, et spécialement il y a 2-3 ans je crois, avoir passé des soirées devant la Nouvelle Star. Je n'en ai nullement honte et je le crie bien fort. J'avais une vie passionnante à cette période, qui n'a guère évoluée d'ailleurs. Donc non pas de mépris de ma part pour ceux qui regardent cette daube. Mais là ce soir, putainmerde, c'est quoi ce truc?? Alors, dans le jury, mort de rire, y'a un type qui a des lunettes, que même on se voit dedans. Et que même Tsarko, putainmerde, il est jaloux. Et que même Johnny il en est redevenu belge. Et que même je ne le connais pas, je suis tout rouge de honte. Bon les zautres membres, ça va, je crois que je les connais.
Alors bon, y'avait une candidate qui a essayé de faire un show sur une chanson de Boris Vian. Boris Vian, moi je vénère. Ce type était un géni hors du commun. Ses chansons, ses livres, je kiffe mais grave de grave. Oups, "géni" et "nouvelle star", oui je sais, deux mots pas compatibles du tout dans ce post. Alors bon, voilà. Au final c'était pas du sérieux.
Mais après, y'a eu du lourd. Une belge, qui d'après elle, la Nouvelle Star va changer sa vie, vu qu'il y a 10 ans, elle avait un cul aussi gros que, euh putainmerde, elle n'aurait pas pu faire de canöe-kayak car elle serait restée coincé dedans...et puis la princesse a maigri et elle veut reprendre une revanche sur la vie. N'empêche qu'elle a toujours un gros cul. Oui, je sais, ce soir je suis méchant, j'ai envie d'être méchant. Et puis d'abord, qui sait, peut-être que j'aime les gros culs?? Hein? Ca a l'avantage de servir d'oreiller. C'est moelleux, chaud et on s'enfonce dedans. Putain, arrêtez de vous imaginer des trucs infâmes, non franchement, je viens de manger. Pour revenir à Miss Jaiperdudupoidsetjevousemmerde, y'avait sa môman en coulisse. Gros plan sur la môman. J'ai cru que j'allais chialer. Bon ça chantonnait pas mal, mais normal, vu qu'étant gamine et pesant quelques dizaines de quintaux, la donzelle ne passait ses we qu'à chanter. Un vote "oui", un vote "je m'abstiens-car-je-me-la-pète" de la part de Mirror-glasses, un dernir gros plan sur la môman qui se tient la tête à deux mains, et.....pages de pubs.....bon ok je zappe.
Sur Arte, y'avais un truc qui s'appelait "Fucking Amal". Alors moi, qui avait bu au moins deux bières quasi culsecs sans manger avant (oui je sais, j'avais soif, je ne tient pas l'alcool et je mange tard), j'avais lu "Fucking Anal". Je me suis dit, "tient, un petit porno, sympa. Sur Arte, ce doit être un genre de porno-intello, qu'on peut même faire un scrable en même temps et commenter l'actualité politique et puis aussi éplucher les patates". Grosse déception. A l'écran, y'avait une fille qui éssayait de se couper les veines au rasoir Bic. Zut alors.
Et du coup, j'en suis là, à écrire ce post lamentable. Alors quoi d'autre? Ben rien. J'ai loupé la suite de canöékayakgirl de la nouvelle star et je m'en balance. Je crois que je vais aller continuer mon bouquin de William Burrough, "le festin nu"...d'ailleurs j'ai interêt à reboire au moins deux bières avant, car honnêtement, je n'y pige que dalle. Faut dire que le type à écrit ça alors qu'il était sous l'emprise de toutes les drogues possibles et inimaginables. Bon c'est un magnifique pavé lancé à la gueule de nos sociétés, mais y'a quand même des trucs qui me gênent un peu. Je veux dire dans la démarche.
Alors voilà. Putainmerde.

vendredi 7 mars 2008

chronique banale...

Un petit garçon à sa mère :
- Ho maman, regarde le monsieurs là-bas? Y fait quoi le monsieurs, dis? Il a une drôle de ceinture en tous cas.
- Ce n'est rien mon chéri, c'est juste un kamikaze qui va réduire en bouillie tous tes petits camarades parcequ'ils ne mangent pas le même jambon que lui. Et si tu n'es pas gentil, maman t'emmène dans cette école. Allez viens, allons voir les bombardements sur la place du marché.
- Chouette, on pourra voir papa au travail.

lundi 3 mars 2008

Il était une fois le CNRS...

Heureux sont ceux qui sont entrés au CNRS les années passées, heureux sont ceux qui vont y rentrer cette année, malheureux sont ceux qui n'y rentreront pas les prochaines années si la réforme concernant le mode de fonctionnement du CNRS voie le jour, ce qui ne devrait tarder. Cette réforme est purement scandaleuse, c'est un énorme fist pour la recherche française, pour les blaireaux qui ont fait une thèse et qui n'ont pas encore de boulot. Voilà un passage (il y en a d'autres) qui est révélateur :
"Dans le cadre du renouvellement des personnels des universités et du CNRS, vous vous attacherez à définir, dans le cadre de procédures communes, les conditions de recrutement d'une certaine proportion d'enseignants-chercheurs de haut niveau, qui consacreront pendant plusieurs années l'essentiel de leur activité à la recherche. Vous aurez également le souci d'une gestion concertée des personnels d'appui à la recherche au sein des unités"
Alors, décryptage pour le nigot qui gobe les mouches : le jeune maître de conférence dynamique et soucieux d'en découdre avec la recherche, ne fera plus que de la recherche les premières années (combien??) de sa carrière. Si ses résultats sont jugés suffisament performants au bout de xx années on lui dira "écoute bonhomme, c'est bien, ça fait 20 ans que tu te cassent le cul comme un zouave, maitenant tu peux aller faire un peu d'enseignements pour de détendre, tu l'as bien mérité" (il passera professeur, le con) . Ce qui règlent le problème des feignasses de maîtres de conf qui comptaient se la couler douce en ne faisant que de l'enseignement toute leur vie.
Attends Coco, c'est pas fini, tu vas te marrer. Puisque le maître de conf ne fera plus que de la recherche, kiki assurera l'enseignement?? et koikoi fera le gars ou la fille qui voulait rentrer au CNRS, (ces personnes grassement payées 1600€ à leur début après un doctorat et bien souvent plusieurs post-docs)?? Je les rassurent, tout de suite, l'état, dans sa grande générosité à tout prévu. Il est prévu (c'est marqué dans le texte mais fait chier de tout recopier) une énorme partouze entre l'université et le CNRS. En gros pour simplifier tout ça, on a décidé : "voilà, on ne va faire que des énormes Institus, genre maousse-maousse, comme aux states, yeah (mais avec le salaire en moins)." Et puis tiens, on réunit la gestion financière des facs et du cnrs, tout ça dans la même sac, et comme les facs vont être soumises à la loi sur l'autonomie des universités, le cnrs devra s'aligner sur la décision des universités, voui-voui-voui. Et comme les facs devront trouver du blé, elles se tourneront vers les "missions locales", c'est à dire vers les entreprises. Donc dépôt de brevet oblige (car la recherche doit être avant tout économiquement viable) et dommage pour les facs qui se trouvent dans le trou du cul du monde.
Alors, il est clairement spécifié qu'il faut garder des agents CNRS quand même, sinon on passe pour des nazis. En parlant des checheurs de haut-niveau (regarde plus haut si tu as oublié!!!) et de leurs rôles : "ils auront également le souci d'une gestion concertées des personnels d'appui à la recherche au sein des unités". Hé bien les voilà les nigots du CNRS!! Des professor-assistant, comme aux ssunis. Mais payés comme des merdes. Des personnels d'appui. Et ce qui n'est pas marqué, mais elle court, elle court la rumeur, c'est qu'il est prévu des contrats de 4 ans renouvelables maximum trois fois pour les personnels d'appui. En gros, c'est la carotte qu'on met bien profond dans les fesses des personnels d'appui. Après 12 ans de bons et loyaux services, et après examanition des travaux de recherche par une comission de spécialistes (l'AERES, le personnel d'appui (anciennement chargé de recherche) pourra s'entendre dire : "alors, y'a pu d'sous pour votre projet. On a bien regardé, dans les poches des blouses, dans les tiroirs, même dans la machine à café, plus un kopecs. Alors salut mec, et n'oublie pas ton pôt de départ pour les collègues. " Ou encore : "comment ça, vous n'avez pas écrit 30 publies et déposer 40 brevets : dehors mécréants!!".
Voilà régler le problème des agents CNRS. Et l'enseignement?? Parceque faut pas croire que l'enseignants-chercheurs de haut niveau pourra tout assumer...surtout en début de carrière puiqsu'il ne fera plus d'enseignement justement (ou très peu). Et bien il y a les thésards, qui n'auront plus le choix de faire du minotorat (en échange de quoi ils se verront ré-évaluer leur financement) et puis les fameux postes d'ATER, autrement appelé piège à cons. T'as fait une thèse, on te paye deux ans maxi des clopinettes pour faire de la recherche plus de l'enseignement. Et après dehors, y'a du monde qui attends après toi.
Bon j'en passe (et des au moins aussi drôles) mais j'arrête là, je ferais un copié-collé du discours de Pécresse demain, je ne l'ai pas sous la main (à part en version papier) et puis je vais me coucher. Ha oui, on vient de me servir grassement sur un plateau le grozzenculé de février : Pécresse ?? Mais non, elle ne fait que lire un discours qu'on lui a tapé, elle ne sais même pas de quoi elle cause la pauvre....CES ENFOIRES DE TECHNOCRATES BIEN PENSANT ET BIEN CONDITIONNES QUI NOUS DIRIGENT, DANS LEUR ENSEMBLE. Enfoirés de politiques de merdes.
P.S : je parie qu'après les municipales, ce sera le gros Allègre qui sera ministre de la recherche.
P.P.S : à force de vouloir copier des modèles qui sont totalement inapplicables en France, on en oublie un peu trop rapidement le côté noble de la recherche, tout ce que ça peut apporter à la culture d'un pays, et pas seulement d'un pays.
P.P.P.S : quelques grands pontes du CNRS, tout vieux, ont démissionnés pour prendre la tête de gros instituts universitaires...quand la tempête arrive, mieux vaut quitter le navire.
P.P.P.P.S : pfff, j'suis blazé.

dimanche 2 mars 2008

Un monde de plumes...

"On était en mode défonce, on filait dans des crissements infernaux sur des petites routes paumées pendant que tout brinquebalait dans la fourgonette. Moi, le Bidule, Brid et Mandy. Le Scarabée au volant, défoncé jusqu'à la moelle. Les paysages du sud de Manchester défilaient derrière les vitres noires, comme un mauvais film étranger. Le Scarabée avait ingurgité tellement de Défonceurs que la peur n'était plus qu'un lointain souvenir. Ce mec était dans un trip d'enrage et il nous y embarquait."
Extrait du Vurt, de Jeff Noon. Un trip légal, sur les mondes parallèles psychédéliques, à consommer à fond la caisse. Tentative d'échappatoir à un monde où le mot humanité, au sens noble et au sens concret, a été rayé du dictionnaire. Laissez-vous embarquer sur les conseils du Chat Stratège.