Je viens de rematté Steamboy de Katsuhiro Ōtomo, un truc génial. Film japonnais steampunk. Ou comment s'intérroger sur la folie créatrice humaine. J'avais oublié comment ce film a la classe. L'éthique scientifique sur fond d'anarchisme. Et là, obligé de faire le parallèle avec Contre-Jour que je suis entrain de lire. Où l'on parle de cartographie céleste, de chien savant et de mineurs anarchistes qui font dérayer des trains. Et même si j'en suis qu'au début, et qu'il me reste 1000 pages, et que ce n'est pas ce soir que j'avancerai, ce bouquin est une flinguerie. Et ce n'est peut-être pas un hasard si Steamboy et Contre-Jour débutent tous les deux lors de l'exposition Universelle, de 1839, pour Steamnboy, et de 1893 pour Contre-Jour. Voici un extrait de Contre-Jour :
"D'autres prétendaient que la lumière possédait une conscience et une personnalité et qu'elle était ouverte à la discussion, révélant ses plus profonds secrets à ceux qui l'abordaient correctement.On pouvait distinguer ces illuminés à Monumental Park, à l'aube, assis en groupe sur la rosée dans des positions inconfortables, leurs lèvres remuant de façon inaudible. Plusieurs d'entre-eux se faisaient appeler les Luminariens, et leur régime était exclusivement composé de lumière, ils installaient même des labos qu'ils concevaient comme des cuisines et se préparaient des repas selon des recettes lumineuses, lumière frite, fricassé de lumière, lumière à la mode, nécessitant divers filament de lampes et couleurs de globes en verre, la lampe Edison étant toute nouvelle à cette époque mais aucunement le seul modèle à l'étude".
"D'autres prétendaient que la lumière possédait une conscience et une personnalité et qu'elle était ouverte à la discussion, révélant ses plus profonds secrets à ceux qui l'abordaient correctement.On pouvait distinguer ces illuminés à Monumental Park, à l'aube, assis en groupe sur la rosée dans des positions inconfortables, leurs lèvres remuant de façon inaudible. Plusieurs d'entre-eux se faisaient appeler les Luminariens, et leur régime était exclusivement composé de lumière, ils installaient même des labos qu'ils concevaient comme des cuisines et se préparaient des repas selon des recettes lumineuses, lumière frite, fricassé de lumière, lumière à la mode, nécessitant divers filament de lampes et couleurs de globes en verre, la lampe Edison étant toute nouvelle à cette époque mais aucunement le seul modèle à l'étude".
Contre-Jour, Thomas Pynhcon, le Seuil, Traduction de Claro.
5 commentaires:
sinon on m'a dit quand j'étais au Japon, que un Miyazaki était sorti cette année... Et c'est que Steamboy que j'ai revu en DVD y a pas longtemps est quand même très très bien... j'ai bien accroché aussi sur la version animé de Metropolis avec la participation de ...Otomo.
hmmm, ce n'est pas l'adaptation de Terremer par le fils de Miyasaki justement? Mais je ne sais pas si il est sorti cette année ou l'année dernière...ça me fait penser que dès que j'ai des sous à depenser, je me tappe la filmographie de Miyasaki...le dernier que j'ai vu le "château ambulant" est vraiment extraordinnaire. pleins-pleins d'idée folles...
non c'est un autre sorti au Japon cette année... et c'est de Hayo
et vive wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ponyo_sur_la_falaise,_pr%C3%A8s_de_la_mer
c'est marrant que viens de commander il y a quelques jours totoro, porco rosso, Nausica...je l'ai deja vu mais bon... et aussi le pompoko de son collaborateur... objectif... avoir toutes la collection Ghibli sur mes étagère...
pis j'ai deja tous les Otomo... sauf metropolis
et il faut que j'achete le premier film de ghost in the shell...
et puis
et puis
mais faut que je rachete une bibliotheque pour mettre tout ca d'abord paske entre les bd, les comics, les cds et les DVDs... ca commence à déborder :(
Tu veux dire, te fabriquer une étagère...
non... j'ai une vieille poussée de flemme en ce moment...
Enregistrer un commentaire