lundi 6 octobre 2008

Et l'homme est un con...

BARCELONE (AFP) - La moitié des espèces de mammifères sont en déclin et probablement un tiers sont menacées d'extinction, selon la "liste rouge" des espèces menacées publiée lundi par l'Union mondiale pour la nature (UICN), à Barcelone.

Les experts de l'UICN, un organisme qui fait autorité en matière de biodiversité, ont consacré aux mammifères l'étude la plus complète jamais réalisée sur le sujet.
Elle confirme la gravité de la crise actuelle: une espèce de mammifère sur quatre est en danger de disparition, soit 1.141 sur 5.487 espèces recensées.

Mais la réalité pourrait s'avérer pire encore en raison d'un manque d'informations concernant 836 mammifères, a averti l'organisation qui tient son 4ème congrès jusqu'au 14 octobre à Barcelone.

Pour les scientifiques, l'absence d'informations concernant une espèce est généralement de mauvais augure.
"En réalité, le nombre de mammifères menacés d'extinction pourrait atteindre 36%", estime Jan Schipper, un expert de l'UICN, dans un article publié lundi dans la revue Science.
"Nos résultats donnent une image très sombre de la situation globale des mammifères dans le monde", souligne-t-il, précisant que "la moitié sont en déclin".

Au moins 76 espèces de mammifères ont déjà disparu depuis l'an 1500.
La crise actuelle est considérée comme celle de la sixième grande période d'extinction des espèces, la précédente ayant été celle de la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années.

Au total, la liste rouge de l'UICN créée en 1963, répertorie 16.928 espèces d'animaux ou de plantes menacées d'extinction contre 16.306 en 2007 sur un total de 44.838 espèces mises sous surveillance contre 41.415 précédemment.
3.246 espèces sont classées dans la catégorie à risques la plus élevée - "en danger critique" - 4.770 sont considérées comme "en danger" et 8.912 comme "vulnérables".
L'expression "en danger critique" signifie que la probabilité d'extinction de l'espèce est très importante.

Dans la liste rouge 2008, 188 mammifères ont été classés dans cette catégorie, comme le lynx ibérique (Lynx pardinus).
Certaines espèces comme le cerf du Père David d'origine chinoise (Elaphurus davidianus) n'existent même plus à l'état sauvage et survivent seulement en captivité.
Près de 450 mammifères ont été classés dans la catégorie "en danger", comme le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii), un marsupial carnivore dont la population a chuté de plus de 60% au cours des dix dernières années, en raison d'une multiplication des cas de tumeur cancéreuse faciale encore inexpliqués.
Le chat viverrin (Prionailurus viverrinus), en Asie du sud-est, est passé de la catégorie "vulnérable" à "en danger", victime de la destruction de son habitat naturel.
Même situation pour le phoque de la Caspienne (Pusa caspica), dont la population a plongé de 90% depuis une centaine d'années, victime des chasseurs.
Il est pourtant possible de redresser la situation: grâce à différentes mesures de conservation, des résultats encourageants ont été obtenus pour 5% des mammifères menacés.
Ainsi, le putois à pieds noirs (Mustela nigripes), est considéré simplement comme "en danger", après avoir été réintroduit avec succès au Mexique, alors qu'il était classé auparavant comme "éteint à l'état sauvage".
De même, le cheval sauvage (Equus ferus) a fait l'objet de réintroductions fructueuses en Mongolie.

Mais "plus nous attendrons, plus cela coûtera cher pour empêcher de nouvelles extinctions d'espèces", a averti Jane Smart, responsable du programme des espèces à l'UICN.

4 commentaires:

Simurghe a dit…

serais tu dans une période zoophile? :)

Anonyme a dit…

non, dans une période "homocide" plutôt.

Anonyme a dit…

... et te soucies-tu d'une autre espèce pourtant très répandue mais connait également des épisodes d'extinctions chroniques répétés... tu auras bien entendu compris que je parle ici de l'automobilus retrovisorus ... hein, y as-tu pensé?!!!

Anonyme a dit…

;))

...tandis quand ce moment même, l'homus-merdicus-financerum-vomitum se fait caca dessus...un gros caca coulant...c'est le moment d'investir dans Pampers...