mardi 20 novembre 2007

merdandini....

Petite vidéo, vu au détour d'un blog.



Je trouve ça tout simplement gerbant. C'est signé merdandini, euh, morandini (ce type ne mérite d'ailleurs pas de majuscule). Souvenez-vous, l'intellectuel qui s'est fait virer de TF1, tellement ses émissions étaient à chier (venant de TF1, c'est vraiment un comble). Y'a qu'à voir les commentaires sur you tube suite à cette vidéo, ça me rend triste de voir autant de condensé de bêtise humaine. Les gens sont aigris. Irréversiblement tristes et aigris (essayez de chopper un sourire, le matin, dans le bus). Evidemment que les grèves ça fait chier, quand on est pris dedans, personne ne dira le contraire. Evidemment qu'il y a plus pénible comme métier. Personne n'est capable de prendre du recul par rapport à ça, tellement tout l'monde est englué dans son quotidien, aussi grand ou aussi petit soit-il, ce quotidien. Ils ont des "privilèges", ils le défendent, c'est normal. Il faut toujours niveler tout vers le bas. On voudrait un model à l'anglosaxone. On voudrait concurrencer. On voudrait privatiser. OK, privatisons la SNCF (la SNCF est juste ici un exemple, on peut prendre autres choses...les facs par exemple ?? Les hôpitaux ??), on s'amusera à compter le nombre d'accidents annuels de trains, ça va être sympa. Si nos voisins se mettaient la corde au cou, il faudrait en faire autant. Nous n'hésitons désormais plus à faire travailler des gamins de 8 ans en Chine, pour plus de rentabilité. Aucun scrupule.
Tu nais, tu bosses, tu crédites sur 150 ans et puis tu crèves. Et surtout tu fermes ta gueule. Voilà. Nous, nos sociétés, perdons tous repères; nous sommes tout simplement entrain de sombrer intellectuellement. Pas de place, pas de temps pour la réflexion, pour la culture, l'imagination, la curiosité et l'épanouissement. Toujours plus vite, plus loin, plus de fric. Rentabilité. Economie. Privatisation. Exploitation. Concurrence. Stock-options. Profit. Golden-parachutes. Plans de redressement. Autant de mots, comme morandini, qui me font gerber. Et au bout du compte, j'm'en branle de la SNCF. C'est insignifiant.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

semaine: métro boulot dodo
samedi: course à carrefour
dimanche: télé pour oublier
les "Temps modernes" avec Chaplin n'ont pas vraiment vieilli... l'aliénation de l'homme continue...