lundi 13 juillet 2009

quand le jazz est, quand le jazz est là...

...la java s'en, la java s'en va. Surtout quand Winton Masrsalis entre sur scène avec le Lincoln Center Jazz Orchestra (LCZO). Car je suis un petit veinard et j'ai eu la chance d'assister à ce concert phénoménal au théâtre antique de Vienne. Étant un admirateur de Marsalis, je n'ai pas honte de dire que j'ai eu les larmes aux yeux quand le Maître est entré sur scène avec son bigband. Car ils sont tout simplement entrain d'écrire une page de l'histoire du jazz, ou de la musique au sens large. Dans quelques décennies, on parlera de Marsalis comme on parle actuellement de Miles Davis, Louis Armstrong, Duke Ellington, John Coltrane...quelque chose de rare, d'inestimable.
Le LCZO? 4 trompettes, 3 trombones, 5 saxo, une batterie, une contrebasse. Des créateurs d'émotions, de sons. Les instruments poussés dans leur dernier retranchement. Des innovateurs. Un mélange de jazz et de musique contemporaine. Et en bonus, un arrangement du Boléro de Ravel, absolument hors du temps. Et une première partie assurée par Hervé Sellin et son tentet. Formidable également, mais différent...
Et qu'on ne Vienne (ha-ha...) pas me dire que le jazz est une musique d'élitistes ou d'intellectuels, comme j'entends souvent. Sinon c'est mon poing dans la gueule. Il n'y a pas plus populaire que le jazz. Mais ça, j'y reviendrai certainement un jour...

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