quel Bordel...

Bon...oupfff...le concert de Gogol Bordello (au centre culturel oecuménique de Lyon, ça me fait bien marrer d'ailleurs le nom de cette salle...) m'a permis de faire le point sur l'ensemble des concerts qui m'ont mis une grosse claque dans la gueule.

A commencer par Mass Hysteria, première année de deug et premier gros-gros concert. Je me rappelle d'avoir slamer 2-3 fois sur toute la largeur de la salle...pendant 3 jours j'ai vraiment eu du mal à monter et descendre les escaliers...la première partie du concert, avec les Spook and Guay (ska-punk), était de la grosse balle.

Dans le genre furieux, évidemment les Tokyo Sex Destruction au Mondo à Rennes. Une telle intensité dans une si petite salle, forcément ça marque. 3 litres de sueur et je ne sais plus combien de picon-bières.

Un peu après, toujours au Mondo, les Lords Of Altamont...ouais...carrément...

Enorme aussi, les frères Couenne (anciennement les Amis d'ta femme), encore au Mondo. Première partie assurée par "les vieilles saloppes" (tournée d'adieu). J'étais tout seul à ce concert, mais je me suis éclaté. Beaucoup d'keupons dans la salle, beaucoup de bières, beaucoup de sueur...pour finir à la fin sur la pelouse de la banque national de bretagne, juste en face, histoire d'évacuer plusieurs litres de bières (on était une dizaine à pisser un peu partout sur la banque, + des keupons allongés au milieu de la route, putain). 1h30 pour rentrer chez moi à pied, alors que normalement, 40 minutes suffisent. J'avais déjà eu l'occasion l'année d'avant de voir les amis d'ta femme à la salle de la Cité.

Et puis y'a eu No One is Innocent et Lofo, salle de la cité (d'ailleurs, grosse déception pour Lofo : un gros son de merde!!); deux groupes qui ont tournés en boucle dans mes oreilles pendant longtemps.

Dans le genre un peu plus calme : Jena-Claude Lalanne (dévinez-où?). Rien que le nom fait marrer. Concert anarcho-accoustique, suivi des Sarkoffiotes (bon, j'ai pas tout compris les paroles).

Dans les montagnes, ici, au festival Brel...les Fils de Theupu...wahou...suivi des Babylon Circus, après 5 ans d'absence en France! Que du lourd.

Et bien sûr, premier concert des têtes raides, salle de la cité.

Et Dyonisos cet été au théâtre antique de Vienne...très bon...

Et puis la route du rock sous la flotte, les Smashing Pumpkins, la Ruda sous la flotte...et puis d'autres concerts, mais moins marquant.

Et puis y'a eu Gogol. Et là, je peux dire qu'au niveau du show, euh, j'ai rarement vu ça (jamais?). Décapant. Féroce. 2 heures au taquet. 700 personnes. Quasiment que des fans. Les premiers rangs aspérgés de vin rouge, parcequ'Eugène, il aime bien agiter sa bouteille dans tous les sens lorsqu'il chante. Un peu mélangé avec sa sueur d'ailleur, parcequ'Eugène, il sue beaucoup. Une espèce de Lara Croft colorée absolument déjantée, et terriblement belle, aux percus. Un violonniste avec un sourire béhat du début à la fin. On a rencontré des espagnols qui ont fait le trajet spécialement pour le concert, ils repartaient le lendemain à 6 heures. 2 heures à me maintenir dans les 2-3 premiers rangs...très-très dur sur la fin. Fini torse-poil, pantalon trempé, totalement détruit, vidé, trop pour finir une dernière bière...trop pour finir ma clope. Une grosse demi-heure à la fin pour éssayer de récupérer. Des débuts de crampes. Puis retour à l'hôtel, à pieds, dans le froid et tout trempé. Une grosse heure de marche. Je m'étonne encore qu'on ait pas choppé la crève.