PARIS (AFP) - Un journaliste, reporteur d'images (JRI) de France 2 a été blessé lundi à Paris par des policiers qui l'ont molesté pendant qu'il filmait sur le trajet de la flamme olympique à Paris, a-t-on appris auprès de France 2.
Bruno Girodon, 45 ans, filmait une relayeuse handicapée peu après le départ de la flamme olympique vers 13h30 quand il a été "pris à partie par les forces de police", a indiqué le chef du service des JRI de france 2, Roger Motte.
M. Girodon, qui s'est présenté comme JRI, a été "mis à terre et frappé à la tête", a indiqué M. Mottte.
Il a "perdu connaissance une dizaine de secondes", s'est relevé et a tenté de recommencer à travailler avant d'être conduit à l'hôpital.
M. Girodon, qui va "vraisemblablement porter plainte", a été "touché à l'épaule, qui n'est pas cassée, mais a été immobilisée".
Le journaliste porte aussi "des traces sur le front", a précisé M. Motte.
Il a pu quitter l'hôpital lundi soir après avoir passé des radios.
Selon M. Motte, le journaliste doit être interrogé mardi par l'Inspection générale des services (IGS, "police des polices") qui a ouvert une enquête administrative.
selon la même source.
Bruno Girodon, 45 ans, filmait une relayeuse handicapée peu après le départ de la flamme olympique vers 13h30 quand il a été "pris à partie par les forces de police", a indiqué le chef du service des JRI de france 2, Roger Motte.
M. Girodon, qui s'est présenté comme JRI, a été "mis à terre et frappé à la tête", a indiqué M. Mottte.
Il a "perdu connaissance une dizaine de secondes", s'est relevé et a tenté de recommencer à travailler avant d'être conduit à l'hôpital.
M. Girodon, qui va "vraisemblablement porter plainte", a été "touché à l'épaule, qui n'est pas cassée, mais a été immobilisée".
Le journaliste porte aussi "des traces sur le front", a précisé M. Motte.
Il a pu quitter l'hôpital lundi soir après avoir passé des radios.
Selon M. Motte, le journaliste doit être interrogé mardi par l'Inspection générale des services (IGS, "police des polices") qui a ouvert une enquête administrative.
selon la même source.
PARIS (AFP) - La retransmission télévisée en direct du parcours parisien de la flamme olympique a été perturbée lundi sur France 3 à la mi-journée, la direction invoquant un problème avec la police tandis que le SNJ de la chaîne redoutait une "censure".
Lundi soir, la préfecture de police (PP) de Paris a indiqué à l'AFP qu'elle n'avait pas empêché les caméras de filmer.
Selon la PP, "plusieurs centaines de manifestants hostiles cherchant à empêcher le départ de la flamme olympique sur l'itinéraire prévu a pu provoquer des bousculade rendant difficile le travail des journalistes".
La PP a ajouté que "en aucun cas le service d'ordre assuré par la préfecture de police n'a souhaité empêcher les caméras de filmer, dont elle a au contraire tenté de faciliter le travail dans un climat tendu".
France Télévisions avait prévu de filmer le parcours de la torche entre la Tour Eiffel et le siège de France Télévisions pour proposer des images en direct dans le journal du 12/13 de la mi-journée.
"Notre caméra a filmé le départ de Stéphane Diagana mais 150 mètres plus loin, la police l'a empêché de continuer. Nous n'avions alors plus d'images et le réalisateur n'a pu reprendre la cérémonie qu'en bas de France Télévisions (dans le XVe arrondissement, NDLR) où on a pu récupérer des images", a expliqué à l'AFP Daniel Bilalian, le patron des sports de France Télévisions.
L'ancien athlète Stéphane Diagana a donné à 12h30 le départ du parcours de la torche olympique, encadré par un important dispositif de sécurité. Peu après, un premier incident lié aux manifestations ralentit le parcours officiel, mais France 3 n'est pas en mesure de diffuser ces images en direct.
Durant le journal de France 3, le présentateur a regretté être "privé d'images", commentant: "On croyait que ce serait du côté des Chinois, mais visiblement même en France il y a des problèmes".
Dans un communiqué, le SNJ de France 3 s'est alarmé d'une "censure". "Voilà ce que le CIO fera en Chine, si des évènements se déroulent pendant les directs des épreuves sportives. Et voilà donc ce que France Télévisions ne pourra pas montrer", écrit le syndicat.
Le SNJ a néanmoins pris "acte" par la suite des assurances de M. Bilalian selon lesquelles "le CIO n'a rien à voir là-dedans".
D'autres chaînes, à l'instar d'i-TELE, ont connu le même problème en direct car elles avaient acheté des images à France Télévisions.
Lundi soir, la préfecture de police (PP) de Paris a indiqué à l'AFP qu'elle n'avait pas empêché les caméras de filmer.
Selon la PP, "plusieurs centaines de manifestants hostiles cherchant à empêcher le départ de la flamme olympique sur l'itinéraire prévu a pu provoquer des bousculade rendant difficile le travail des journalistes".
La PP a ajouté que "en aucun cas le service d'ordre assuré par la préfecture de police n'a souhaité empêcher les caméras de filmer, dont elle a au contraire tenté de faciliter le travail dans un climat tendu".
France Télévisions avait prévu de filmer le parcours de la torche entre la Tour Eiffel et le siège de France Télévisions pour proposer des images en direct dans le journal du 12/13 de la mi-journée.
"Notre caméra a filmé le départ de Stéphane Diagana mais 150 mètres plus loin, la police l'a empêché de continuer. Nous n'avions alors plus d'images et le réalisateur n'a pu reprendre la cérémonie qu'en bas de France Télévisions (dans le XVe arrondissement, NDLR) où on a pu récupérer des images", a expliqué à l'AFP Daniel Bilalian, le patron des sports de France Télévisions.
L'ancien athlète Stéphane Diagana a donné à 12h30 le départ du parcours de la torche olympique, encadré par un important dispositif de sécurité. Peu après, un premier incident lié aux manifestations ralentit le parcours officiel, mais France 3 n'est pas en mesure de diffuser ces images en direct.
Durant le journal de France 3, le présentateur a regretté être "privé d'images", commentant: "On croyait que ce serait du côté des Chinois, mais visiblement même en France il y a des problèmes".
Dans un communiqué, le SNJ de France 3 s'est alarmé d'une "censure". "Voilà ce que le CIO fera en Chine, si des évènements se déroulent pendant les directs des épreuves sportives. Et voilà donc ce que France Télévisions ne pourra pas montrer", écrit le syndicat.
Le SNJ a néanmoins pris "acte" par la suite des assurances de M. Bilalian selon lesquelles "le CIO n'a rien à voir là-dedans".
D'autres chaînes, à l'instar d'i-TELE, ont connu le même problème en direct car elles avaient acheté des images à France Télévisions.
3 commentaires:
le plus frappant est quand même que sous prétexte de faire valoir l'esprit olympique - qui à la base est quand même un esprit fraternel poussé vers la rencontre de cultures d'horizons divers - ont se retrouve avec des CRS appliquant strictement la même méthode que le gouvernement chinois au tibétains... tabassages de manifestants et entraves à la liberté de la presse...
encore plus choquant... p'tain, qu'est qu'il a morflé David Douillet!
Pour une fois que l'gros douillet n'est pas avec la sexy Bernadette...
ouais...c'est que Douillet, il a des seins maintenant!
CRS c'est une discipline olympique très dure où tous les pays ont leur chance de médailles. Rien de mieux qu'un entrainement sur des pacifistes et des bouddhistes avant le début des jeux.
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